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Secteur agricole, l’évolution structurelle

Premier producteur européen de céréales, premier producteur européen de viande bovine, premier exportateur mondial de vins et spiritueux, le palmarès des produits agricoles et agroalimentaires français fait des envieux. En dépit des constantes innovations, la profession, pourtant de plus en plus hétérogène, souffre d’une image datée auprès de l’opinion publique. Pourtant, le secteur agricole est en constante évolution.

Le secteur agricole se modifie au grès des décisions Européenne

Les mutations du monde agricole sont intimement liées aux décisions prises aux niveaux européen, national et local. À la tête des décisions les plus impactantes, la PAC. Depuis sa création en 1962, la Politique Agricole Commune accompagne la transition agricole européenne. Elle pilote les différentes méthodes de production en fonction des besoins. Longtemps focalisées sur l’intensification de la production, on constate aujourd’hui un changement dans le discours des institutions. Ce dernier est plus axé sur l’agroécologie.

Avec une réforme en 2017 et surtout l’édition d’un “Pacte Vert” en 2019, la Commission européenne a présenté sa stratégie. « De la ferme à la fourchette » elle souhaite rendre plus durable le système alimentaire européen. On y trouve plusieurs ordonnances. La baisse de 50 % de l’usage des pesticides d’ici à 2030 en fait notamment partie. Tout comme le fait de réserver un quart des terres à l’agriculture biologique, contre 8,5 % actuellement est demandé.

 

Les nouvelles attentes du secteur agricole

La Future PAC (accord conclu en juin 2021) comprend, elle, trois grandes lignes. L’amélioration de la sécurité alimentaire de l’UE, renforcement de l’ambition environnementale et sociale, et enfin, le pilotage par la performance et simplification de la mise en œuvre de la PAC.

Sur le plan national, le “Plan de relance” du Gouvernement, annoncé en septembre 2020, comporte lui aussi un volet dédié à la transition agricole, alimentaire et forestière. Doté d’un budget de 1,2 milliards d’euros, il prévoit notamment des aides dédiées au renouvellement des équipements pour la transition agroécologique (agroéquipements) et au renouvellement des équipements pour les changements climatiques (aléas climatiques).

 

Premier pays producteur de l’UE

L’agriculture est l’un des secteurs clés de l’économie hexagonale. En effet, en France le secteur agricole représente plus de 516 000 exploitations en France. Elle sont principalement de petites unités à dominante familiale. Au total, elle représente 16 % des terres agricoles de l’Union Européenne.

Dans la majorité des exploitations agricoles françaises, le chef d’exploitation travaille seul. Parfois, avec l’appui ponctuel de salariés ou de membres de sa famille. En effet, les exploitations françaises ont en moyenne 1,5 employés. Car même s’il progresse, le salariat permanent hors cadre familial ne représentait en 2010 que 16 % des personnes qui travaillent dans les exploitations agricoles (contre 12 % en 2000).

 

Les acteurs du secteur agricole se rassemble

Paradoxalement, le secteur doit faire face à des besoins en emplois et en renouvellements de main-d’œuvre. Aujourd’hui, lorsqu’un agriculteur part à la retraite, il est souvent remplacé par un groupement d’agriculteurs-entrepreneurs. Cette opération de concentration est mise en place par la fusion de deux ou plusieurs structures. Elle prend la forme d’acquisition par une autre entreprise, la prise de participation ou la création d’une entreprise commune. Pour les TPE, la concentration facilite les économies d’échelle et offre ainsi la possibilité de rivaliser avec la concurrence. Elle leur permet aussi de se structurer face à la grande distribution et de réaliser les investissements nécessaires à l’innovation.

Les TPE et PME agricoles, source d’emplois dans les sociétés européennes et françaises, jouent donc un rôle de premier ordre dans ce secteur économique en mutation.

 

Évolution labellisée

Désormais plus attentifs à leur environnement, les clients redoutent les produits nocifs, les pratiques anéthiques ou les crises sanitaires. En effet, collectivités, consommateurs et militants écologistes demandent plus de transparence aux agriculteurs dans un contexte toujours plus incertain.

Dès lors, on a vu fleurir sur les étals les AOP, IGP, STG, Label Rouge et Bio, autant de signes d’identification de qualité et de l’origine (SIQO) censés rassurer le client sur le contenu de son assiette. Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, les ventes de produits bio en France ont connu une croissance de près de 13,5 % entre 2018 et 2019. Sur le territoire, le bio représente en 2019 plus de 63 510 emplois directs dans la transformation et la distribution.

 

Si l’opinion publique peine à se défaire du sentiment d’un milieu figé dans le temps, le secteur agricole a déjà embrassé la demande émanant des clients et des institutions pour plus de satisfaction et un rapport plus harmonieux avec l’environnement.

 

Sylvain Jeoffroy, Consultant chez Reseaulution

 

 

Crédit photo : Loren King on Unsplash

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concession automobile

Le marketing digital booste une concession automobile et sa productivité

Les managers du monde entier se posent la même question : comment maximiser la productivité des équipes ? Dans les concessions automobiles, la question se décline souvent en : comment accroître le rendement des techniciens et ainsi, inciter les clients à revenir ? De plus, on se demande : comment le marketing digital booste une concession automobile ?

Lorsque l’on s’intéresse aux marges des concessions, de plus en plus réduites, sur la partie VN, on comprend pourquoi la demande de productivité accrue se fait sentir. Car, dans ce contexte, améliorer le rendement de l’APV est plus que nécessaire, cela devient vital.

Les principes efficaces pour booster la productivités des concessions automobiles 

Chez les concessions automobiles, la mesure des bons indicateurs au cœur du processus

On mesure la productivité des réseaux de distribution en s’appuyant sur plusieurs paramètres. On quantifie l’efficacité des forces de travail en atelier, ainsi que l’efficience avec laquelle la concession utilise les ressources à sa disposition pour proposer des services utiles aux clients.

Afin d’obtenir un résultat satisfaisant, il est essentiel de définir des indicateurs de succès. Les réseaux automobiles portent ainsi une attention particulière aux éléments suivants : l’environnement dans lequel évoluent les équipes, l’organisation de la concession, le matériel et les outils mis à disposition, les compétences des techniciens et enfin, leurs performances individuelles.

Deux options s’offrent alors aux dirigeants pour calculer leurs résultats. La première, utiliser le nombre d’heures travaillées (ou productivité horaire) et l’observation d’un taux de charge optimisé. La seconde, se baser sur le nombre de salariés nécessaires (la productivité par tête) et leur capacité à produire.

Si l’on résume, optimiser le rendement et la productivité dans les concessions (ratio entre les heures vendues et les heures disponibles en atelier) devient la voie de la rentabilité pour les APV.

Dans les concessions automobiles, comme ailleurs, le planning est roi

Prenons l’exemple d’un technicien avec 32 heures de travail disponibles en atelier. En inscrivant 10 rendez-vous sur son planning, il fournira environ 20 heures de production. Résultat, uniquement 20 heures facturées sur 32 heures de disponibles. On s’accordera pour dire que ce ratio (62,5 %) est tout sauf efficace.

Afin d’intensifier sa productivité, la concession va alors miser sur deux leviers managériaux. D’abord, par le biais d’une organisation efficace et de la gestion du personnel, en planifiant efficacement la charge de l’atelier. Celle-ci démarre d’ailleurs dès la prise de rendez-vous (au téléphone ou en ligne) facilité par le marketing digital qui s’installe de plus en plus en concession automobile. Ici, il s’agit de remplir le calendrier de façon à maximiser le rendement de l’équipe. Ainsi, l’affectation de techniciens doit être faite en adéquation avec les compétences de ces derniers. Un technicien expérimenté devrait donc obtenir des tâches plus complexes, qu’il peut réaliser plus rapidement. En attribuant ces mêmes tâches à un technicien moins qualifié, on s’expose à une réduction de l’efficacité et de la productivité de la concession. Sur une autre note, différents techniciens possèdent différentes compétences (Ex. diagnostic, réparation, etc.).

Dès lors, avec un planning optimisé, on peut ainsi espérer une charge de l’atelier comprise entre 95 et 100 %. Mais cette optimisation ne peut être atteinte sans une anticipation des temps de travaux. Il est ainsi nécessaire d’interroger l’historique des ventes afin de déterminer le temps à allouer à une mission. En parallèle, on doit concevoir des solutions de substitution. Si le client ne se présente pas au rendez-vous, on ne doit pas gaspiller des heures de travail de techniciens. Car pour être proche d’une charge d’atelier à 100 %, le technicien doit toujours être occupé.

Nourrir les diversités dans les concessions automobiles 

Le second levier est le temps que le salarié emploie à réaliser une tâche. Si l’on reprend l’exemple plus haut, lorsque le technicien effectue une charge d’une heure en moins de temps, on a alors une productivité optimale comprise entre 110 et 125 %.

Afin de mesurer ce gain en rendement, il est nécessaire d’avoir un pointage fiable qui permettra, en contrepartie, de manager plus efficacement. Ces décisions, cruciales pour la rentabilité de la concession, peuvent porter sur l’investissement (pont, matériel, etc.). En effet, en s’appuyant sur l’innovation technique et en investissant dans des équipements qui facilitent les tâches des salariés, on s’assure de leur faire gagner du temps. Cela permet aussi de prendre une décision sur la formation. Car en mettant en lumière le besoin d’acquisition de nouvelles compétences, les managers permettent à leurs techniciens d’être plus productifs. Enfin, en développant le recrutement, on pallie des besoins spécifiques sur un domaine de compétences particulier.

Option annexe, permettant un rendement décuplé, la solution de l’entretien à deux techniciens. Cette prestation, qui demande formation et esprit d’équipe, met à profit deux techniciens experts de la marque qui se répartissent les tâches de manière optimisée. Dans les concessions l’ayant mise en place, elle a déjà eu un impact positif sur la productivité et ceux grâce au marketing digital présent de plus en plus en concession automobile.

Comme on l’a vu, améliorer la productivité d’une concession automobile va souvent plus loin que quelques astuces dispensées à la hâte. Elle implique des stratégies et un désir d’amélioration continue, qui tentera d’éliminer tout ce qui peut altérer les performances, qu’il s’agisse de gaspillage (temps ou ressources) d’irrégularités ou de surcharges.

Bruno Desmet, Directeur du développement chez Reseaulution

Crédit photo : Devon Janse on Unsplash

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formation digitale

Pourquoi digitaliser la formation ?

Le monde de l’automobile se modernise à vitesse grand V. Afin de bénéficier de ces opportunités, les réseaux doivent s’assurer que leurs équipes soient préparées à la transition. Alors, pourquoi digitaliser la formation ? En effet, miser sur la la formation digitale et l’e-learning pourrait représenter la clé de cette transformation digitale.

 

Jusqu’à il y a peu, les formations suivaient un process très classique. Elle se déroulait en salle, en groupe et au moyen d’ateliers. Mais c’était sans compter sur 2020. Pourquoi digitaliser la formation ?  Effectivement, à l’internationale, la pandémie de Covid-19 a agi comme un accélérateur de la diffusion de la formation digitale. Les entreprises ont dû s’adapter. Aujourd’hui, on constate que, comme pour les outils de travail à distance, la demande-client en parcours digitaux a explosé.

 

La formation digitale, quelles bénéfices ?

Dans l’hexagone, aussi, les entreprises s’intéressent de plus en plus à la digitalisation des formations. Le secteur privé est le premier concerné avec 92 % des entreprises françaises utilisant l’apprentissage en ligne, contre 70 % des institutions publiques. En 2019, la demande de formation en présentiel était déjà en déclin et 97 % des sondés souhaitaient passer au digital, selon une enquête de l’IFTS. Encore loin des chiffres de l’Amérique du Nord et de l’Inde, la France rattrape son retard et enregistre un taux de croissance annuel de 15 % sur le marché de l’e-learning.

Rien d’insolite à cela puisque la formation digitale a depuis longtemps fait ses preuves. Elle permet non seulement de présenter des objectifs clairs, mais aussi de se concentrer sur les besoins de l’apprenant. Selon une étude Brandon Hall Group (publiée dans Forbes en 2017), l’apprentissage en ligne prend 40 à 60 % de temps en moins pour les employés par rapport à l’apprentissage traditionnel. Résultat, les économies sont, elles aussi, flagrantes. Ainsi, on constate que l’e-learning permet de réduire le coût de formation par apprenant de manière considérable par rapport au présentiel qui inclut souvent des frais extérieurs.

 

Repenser les cursus

Mais pour aboutir à de tels résultats, les plans d’actions doivent évoluer et les parcours de formation être repensés. Car envisager la formation digitale comme une simple utilisation de l’outil numérique est une simplification excessive. On prend alors le risque de passer à côté de l’ambition majeure : améliorer l’apprentissage, et non uniquement le poursuivre via des canaux digitaux. Pour ce faire, la formation doit avant tout être claire et harmonisée. Elle doit aussi intervenir sur le synchrone et l’asynchrone et alterner ces deux modes. Pour le formateur, cela permet d’insister sur les objectifs et de développer l’autonomie de l’apprenant.

La formation dans le secteur automobile est aussi confrontée à ses propres problématiques. Dans les structures privilégiant le présentiel, les formateurs avaient le loisir de se servir d’un véhicule pour illustrer leur propos. Avec l’outil digital, ces derniers perdent cette opportunité, mais aussi les contraintes qui vont avec. En parallèle, ils s’ouvrent toutefois de nouvelles possibilités comme l’utilisation d’un environnement virtuel, la projection de vidéos explicatives et le paramétrage de la documentation avec le branding de la marque.

 

Pourquoi digitaliser la formation ? Comment choisir ses armes ?

Classe virtuelle, vidéo, audio, infographie, one-on-one, réalité virtuelle, il existe une immense variété de supports multimédias interactifs. Il est toutefois primordial pour les formateurs de ne pas céder au chant des sirènes de la technologie et de privilégier la cohérence entre les ressources digitales. En effet, on ne fait passer les bons messages qu’en utilisant les bons outils. L’intégration réfléchie de la technologie permet, à l’inverse, aux apprenants d’être activement confrontés à des idées novatrices et ainsi qu’à leurs pairs, améliorant ainsi l’expérience d’apprentissage. C’est un défi qui doit être articulé et nuancé stratégiquement pour être le plus efficace possible.

La formation digitale utilise un vaste éventail de stratégies éducatives optimisées par la technologie. Il comprend l’apprentissage inversé, l’apprentissage personnalisé et d’autres stratégies qui s’appuient sur des outils numériques à un degré plus ou moins élevé. À noter que le digital n’empêche pas le présentiel, constituant ainsi des formations hybrides ou blended learning. L’essentiel reste de recréer ou d’aménager les parcours afin de toujours rester à la pointe de l’innovation.

 

Dépasser les hésitations

Dans nombre d’entreprises, la formation est vécue comme un mal inéluctable. Un passage obligé qui au mieux perturbe les habitudes, et au pire coûte de l’argent à la société sans retour tangible. Pourtant, les formateurs et les marques s’accordent pour dire que l’apprentissage numérique a un impact positif sur la croissance professionnelle et la résilience des apprenants.

Pour les réseaux, la possibilité d’étaler les cours sur plusieurs semaines ou d’alterner formation et jours travaillés offre l’opportunité de s’adapter au rythme spécifique de chaque secteur et entreprise. C’est aussi la chance de présenter un parcours structuré et plus ciblé, mais aussi de toucher plus de personnes. Et ce, grâce à une organisation qui évite les fluctuations d’équipes.

En bref, la formation digitale peut améliorer les expériences d’apprentissage, faire gagner du temps aux apprenants et aux formateurs, permettre à ces derniers de mieux adapter l’apprentissage aux divers besoins, faciliter le suivi des progrès des apprenants et assurer la transparence du processus d’apprentissage à toutes les étapes du réseau. Mais chaque médaille a son revers. Lorsque l’apprentissage n’est pas en présentiel, on remarque que les réseaux ne sont pas toujours en mesure de fournir les outils et environnements propices à l’acquisition de connaissances.

 

Perspectives pour la formation digitale

Toutefois, le 100 % en ligne n’est pas encore à l’ordre du jour. Actuellement ce sont les formations hybrides, mélangeant présentiel et distanciel qui sont les plus appréciées. En effet, les entreprises du secteur privé et les institutions ont opté pour cette solution. Si l’on a constaté un boom des formations digitales à l’orée de la récente crise sanitaire. On peut s’attendre à des changements de plus grande envergure dans les prochaines années. En effet, l’apport du big-data permettrait, entre autres, d’améliorer le feed-back, d’hyper-personnaliser les cours, d’observer les habitudes des apprenants. Il permettrait aussi de fournir des informations précises sur la façon dont l’apprentissage se déroule aux diverses parties prenantes.

 

Frédéric Béreau, Responsable Développement nouveaux marchés chez Reseaulution

  

 

Crédit : photo by Nick Morrison on Unsplash

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Zoom sur le consultant autonome régionalisé

Le meilleur partenaire pour les enjeux stratégiques d’un professionnel est celui qui comprend ses problématiques individuelles. Celui qui serait un consultant autonome régionalisé. Et qui mieux qu’un voisin, rompu à l’exercice, pour le conseiller avec expertise ?

On constate aujourd’hui que la plupart des agences de consultants réseau fonctionnent sur la formule de la régie ou ont adopté le modèle monotâche. Cependant, dans cet environnement, le consultant a beaucoup plus de mal à se mettre à la place du client, car il ne possède pas de vision globale. En effet, en réduisant le nombre d’applications sur lesquelles il a un impact, sa vision stratégique s’amenuise à mesure qu’il s’expose à la monotonie. Alors pourquoi ne pas prendre le contre-pied de cette méthode en permettant au consultant autonome régionalisé d’être la personne qui comprend le mieux le professionnel ? En quelque sorte, en devenant un voisin partenaire plutôt qu’un simple visiteur.

Le consultant autonome régionalisé : un plus dans l’adaptabilité

Afin de mettre en place cette organisation, les agences doivent miser sur un pool de chefs de projets, décisionnaires, secondés par des consultants expérimentés régionalisés. Ces derniers sont ainsi capables d’intervenir sur l’ensemble des missions de façon rapide et agile sur leur secteur géographique pour l’ensemble des missions du cabinet. De plus, en étant déjà sur place, ils connaissent l’ensemble des concessionnaires, toutes marques confondues, et n’ont besoin que d’un temps d’adaptation minimum. En étant affectés à un secteur géographique donné, le consultant se libère donc du temps et peut alors fournir des prestations variées.

De l’audit au paramétrage, en passant par les solutions digitales, le consultant est aussi familier du vocabulaire et des programmes des différentes marques. Ainsi, s’il ne l’était pas jusqu’alors, le consultant évoluera pour devenir multitâches grâce à l’accompagnement des collaborateurs plus expérimentés.

Vers l’autonomie

Mais pour qu’il puisse continuer d’acquérir de nouvelles compétences, le consultant doit avoir une envie d’apprentissage et une volonté d’évoluer professionnellement.

En effet, avec une autonomie élargie et des déplacements réduits, celui-ci est en mesure d’élargir son champ d’application. Résultat, il développe aussi son expertise. Ainsi, il acquiert une vision globale du fonctionnement et des problématiques qui l’entourent, mais aussi de chaque marque partenaire. Pour lui, tous les jours sont singuliers. La preuve, il peut même s’essayer aux aspects plus “commerçants” du métier, en remontant l’information ou en proposant, lui-même, des actions commerciales. Pas le temps de s’ennuyer, donc, avec ce modèle.

Les bénéfices pour l’agence

L’agilité, la proximité, l’expertise, l’échange et la confiance sont les maîtres-mots de ce partenariat. Pour l’agence, il s’agit de développer le bien-être au travail par des missions variées de ses consultants. Première solution, la réduction des déplacements sur le territoire. Le bénéfice, non-négligeable, est immédiat et se traduit par moins d’heures “perdues”, mais aussi plus de sécurité pour les consultants. Les coûts sont aussi mieux maîtrisés. Ici, les frais kilométriques et d’hébergements sont optimisés.

Il faut ainsi investir, au long terme, sur ce consultant que l’on espère voir grandir avec l’entreprise. Car au-delà des relations avec les concessions, le consultant devient de plus en plus polyvalent. Grâce à un arsenal de formations (théoriques et en double sur le terrain) mais aussi par expérience, on assiste donc à un élargissement de ses expertises métiers. Pour le dire autrement, on en fait un couteau suisse, capable de faire face à toutes les situations. Avec ses experts formés pour ses besoins, l’agence leur offre sa pleine confiance dans le bon déroulement de leurs missions. En effet, elle est alors certaine que ses valeurs sont portées en région.

Plus que son homologue en régie, le consultant terrain régionalisé, autonome sur un ensemble de missions variées, est précieux pour les agences et inestimable pour les pour les clients. Preuve qu’en devenant partenaires, l’agence et le consultant convainquent les sceptiques en démontrant que la satisfaction de la clientèle va de pair avec celle de ses employés.

Arnaud Lopez, Fondateur de Reseaulution 

Crédit : photo by Denise Jans on Unsplash

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Mieux comprendre l’impact du digital dans les réseaux concessionnaires

Pour voir les réseaux concessionnaires fleurir, les professionnels de l’industrie automobile doivent aujourd’hui développer une stratégie digitale solide, personnalisée et étendue. Traduction.

Le digital, et l’expérience mobile, modifient en profondeur les habitudes et les comportements des acheteurs de voitures neuves (VN), de voitures d’occasion (VO), mais aussi des clients de l’après-vente (APV). Le rôle des nouvelles technologies dans l’achat d’un véhicule, mais aussi dans la prise en charge en atelier, en fait un sujet stratégique essentiel pour les concessions. Il n’y a plus de secret. Les professionnels de l’automobile doivent investir en temps, énergie et effort dans le digital afin d’assurer leur développement et pouvoir faire face aux aléas du marché.

Un jeu d’influence pour les réseaux concessionnaires 

Les concessionnaires ont longtemps été dépendants du bouche à oreille et des visites physiques pour effectuer des ventes. Mais ces 15 dernières années, l’industrie automobile a été soumise à des changements drastiques. Avec au premier plan, le digital. Peut-elle encore se permettre une approche apathique ?
La réponse est non. Il n’y a pas si longtemps, un client se rendait jusqu’à 5 fois en concession pour acquérir son véhicule. Aujourd’hui, on constate en moyenne 1,8 visites par achat.
Demain, la tendance devrait même se rapprocher d’une visite unique par achat. Dès lors, jouir d’une forte présence en ligne n’est plus seulement utile, cela devient indispensable.

Les réseaux concessionnaires vont vers plus de visibilité

Selon Google Statistiques, les consommateurs prennent environ 2,7 mois pour décider de l’acquisition d’une voiture. Les études démontrent aussi que près de 60 % les clients entament leur processus de réflexion sur les moteurs de recherches. Avec des temps de décisions passés majoritairement hors des concessions, le marketing digital devient essentiel pour rallier les potentiels acheteurs au plus tôt dans la prise de décision. En s’adaptant aux nouvelles technologies, les concessionnaires augmentent non seulement leur visibilité, mais se donnent aussi la possibilité de communiquer de manière efficace avec leurs clients, avant même la première visite en concession.
Par conséquent, une stratégie SEO (Search Engine Optimization) habile permet au client de trouver la concession la plus proche de chez lui, le modèle de son choix, et même les solutions d’achats propres à la marque. En revanche, si le site de la marque et son contenu ne sont pas optimisés pour mobile, les réseaux entament la course avec un handicap majeur. En effet, le mobile est le device le plus utilisé pour se connecter à Internet et les acheteurs s’informent majoritairement en ligne sur différents aspects de l’acte d’achat comme le prix, les accessoires ou encore les options de financement, parfois même alors qu’ils sont physiquement dans la concession.

Développer l’information

On l’a compris, le site internet doit générer l’accroche qui favorisera la vente. Mais qu’est-ce qui détermine l’efficacité des plateformes en ligne ? Comme auparavant abordé, les sites doivent tout prendre en compte, de la gamme aux offres, en passant par le financement. Le client doit pouvoir, s’il le souhaite, avoir une image complète de ce que propose la marque.
Avec une information plus accessible, on assiste à l’émergence de consommateurs-connaisseurs qui maîtrisent, parfois plus que le vendeur, les contours de leur véhicule. En parallèle, la concession doit ainsi ouvrir ses rangs aux experts produits, afin d’optimiser l’accueil des clients. Les ventes de VO fonctionnent sur le même modèle. Les marques s’organisent afin de proposer une offre en ligne cohérente, à l’instar de Mercedes et de son label européen “Certified”. Les réseaux APV ne sont, eux non plus, pas en reste et développent des services, comme la prise de rendez-vous en ligne sans oublier l’assistance en cas de besoin.

L’envers du décor

Afin de développer leurs ventes, les marques doivent mettre en valeur le véhicule et les prestations de services. Pour faire simple, l’expérience utilisateur doit être la plus fluide possible. Les offres et les affichages dynamiques deviennent donc plus présents. Les réseaux doivent aussi miser sur des espaces d’accueil équipés de wifi pour satisfaire le besoin de connexion des clients.

En générant des leads entrants qualifiés, via une application dédiée, il devient possible d’agir promptement et de prendre contact avec le client dans un délai d’une heure. Pour ce qui est
du planning du centre, il doit désormais être connecté et permettre ainsi la prise de RDV des clients en ligne. À noter que cela nécessite d’anticiper la planification et le paramétrage.

Sous le capot

La prise en charge du client en concession est, elle aussi, modernisée. Lors du tour du véhicule, on met à profit la tablette. L’outil de scan des pneus génère un rapport objectif de l’usure des pneumatiques et du contrôle de la géométrie avant même le démarrage de la prestation. Il en va de même pour le diagnostic carrosserie.
Plus tard, lorsque le véhicule est sur le pont, le technicien réalise un diagnostic par vidéo, devis inclus, afin d’informer le client en temps réel des travaux à réaliser. Ce dernier peut alors prendre une décision, en toute confiance, sur l’ajout ou non de prestations additionnelles.
Enfin, le suivi de l’ordre de réparation digitalisé, avec affectation des pièces et des contrôles qualité réalisés, assurent la complétude de l’entretien.
Ces éléments novateurs obligent les concessionnaires à s’adapter et à investir. Au bout du compte, cet investissement revient à promouvoir une relation plus proche, plus personnalisée et mieux adaptée aux besoins du client.

Derrière l’écran

L’outil informatique est omniprésent et les systèmes d’exploitation sont nombreux : sites internet, applications, CRM (Customer Relationship Management ou Gestion de la relation client), ERP (Entreprise Ressource Planning ou Gestion intégrée).
Dans un monde toujours plus connecté, les données s’accumulent. Avec le Big Data, les concessionnaires peuvent mieux comprendre sa clientèle et lui proposer de meilleures expériences. On mise donc sur la convergence des systèmes informatiques, englobant la gestion des dossiers (CRM, DMS, MICROCAT, SSM) et la planification (MECAPLANING). La cohérence et le fonctionnement efficace des API (Application Programming Interface ou Interface de programmation) sont donc fondamentaux. L’analyse des données et la Business Intelligence deviennent des compétences clés. Et si le réceptionnaire n’a pas vocation à être informaticien, on va assister à une intersection des métiers. Cela implique toutefois le support et la formation des équipes.
Aujourd’hui, le digital est une promesse d’évolution. En simplifiant la vie des collaborateurs, il permet de normaliser les performances et l’efficacité irréprochable de l’atelier, tout en proposant une expérience émotionnelle inoubliable pour le client.

Bruno Desmet, Directeur du Développement chez Reseaulution

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Automobile et poids lourds, l’autre visage de l’audit

Audit. Rien que le mot donne des sueurs froides aux équipes et des insomnies aux responsables de points de ventes. Mais cette alarme est-elle une fin en soi ? 

La réponse est non. Traditionnellement cantonné au contrôle et à la réglementation, l’auditeur apporte aujourd’hui une valeur ajoutée pédagogique non-négligeable. Depuis une dizaine d’années, on constate d’ailleurs un tournant dans l’application des audits. 

En finir avec le spectre de l’audit 

Subi comme un contrôle aux enjeux (souvent financiers) colossaux, l’audit est perpétuellement redouté et vécu comme une véritable source de stress au sein des structures. De ce fait, cette expertise a, encore aujourd’hui, du mal à se défaire de sa perception négative, et l’auditeur de son manteau de bourreau procédurier. Cette caricature de l’auditeur, décrivant une relation semblable à celle du maître-élève, fait pourtant complètement l’impasse sur l’intérêt de ce diagnostic. 

Pour vivre l’audit de façon positive, il faut avant tout comprendre ce qui l’empêche d’atteindre son plein potentiel. Car si celui-ci est mal vécu, c’est sans doute qu’il est mal compris ou mal utilisé. Cependant, notons que la faute est partagée. En effet, l’auditeur doit prendre appui sur des constatations, et non des interprétations, afin d’avoir une portée formatrice et voir ainsi son bilan mieux accepté. Côté client, le manque de remise en cause et l’absence de questionnement sont aussi à mettre dans la balance. C’est en multipliant les échanges avec les experts qu’on identifie ses forces et ses axes d’amélioration.  

Quels bénéfices pour votre secteur ? 

À quelques détails près, pour l’automobile et le secteur poids lourds, les enjeux demeurent les mêmes : évaluer le respect des process par son réseau et s’assurer que la prestation délivrée au client final, par le partenaire, est constante et maîtrisée. En peu de mots, qu’elle corresponde au contrat. Car si le constructeur veut s’assurer que sa “vision” soit portée par chaque partenaire, c’est pour homogénéiser la prestation client sur l’ensemble de son territoire. Ainsi, plus son réseau est homogène, plus celui-ci est satisfait. Résultat, les réseaux observent une forte rétention de la clientèle. Cet intérêt partagé, bénéficiant au client final, c’est le cœur d’une collaboration réussie. 
Dans le secteur automobile, l’audit est souvent le produit d’une animation établie par le constructeur. Ce dernier met alors en place une prime pour les points de vente, représentant souvent un pourcentage important du chiffre d’affaires des concessions. L’obtention de la dite prime est assujettie au bon respect des critères définis par le constructeur. Entre alors en scène l’auditeur. En charge de découvrir si ces nouveaux process sont respectés, il donne – enfin – son aval pour qu’elle soit décrochée. 
Pour les poids lourds, l’essentiel des expertises concerne plutôt les certifications (ISO 900014000, 18000 ou 45000). Une fois obtenues, celles-ci permettent aux entreprises d’accéder à des appels d’offres et d’être référencées chez de nouveaux clients. Ces certifications constituent ainsi autant de portes d’entrées vers des marchés inexplorés, indispensables à leur croissance.  

Vers une vue d’ensemble 

Par conséquent, dans les deux cas, impossible de passer à côté d’un tel avantage. Pourtant, considérer l’audit comme un mal nécessaire, c’est encore une fois sous-estimer cet outil managérial structurant essentiel. Car avec l’audit interne, l’audit de certification (ISO) et même l’audit “à blanc”, sous la tutelle du responsable qualité pour préparer les points de vente à l’échéance, les options pour les entreprises sont multiples. 
En effet, l’ambition de l’auditeur est d’aider une organisation à atteindre ses objectifs en évaluant sa démarche de management des risques, de contrôle des procédés. En inspectant ce qui fonctionne ou non, et en déterminant pour quelles raisons, l’audit peut fournir des pistes de réflexion précises et ainsi, renforcer l’efficacité des sociétés. Ce conseil peut alors se révéler une aide précieuse à la prise de décisions. 

L’audit de demain 

Le futur de l’audit se façonne dès aujourd’hui. Avec la digitalisation, par exemple. À l’heure actuelle, les audits liés à la documentation ne se font plus sur visite, mais par échange via un portail sécurisé. Cette tendance du “à distance” s’accélère pour un plus grand gain de temps.  

En effet, il permet d’assurer une cohérence permanente de l’image de marque, du respect des normes et standards mais également de mesurer la progression du site à fréquence périodique. Il offre, en outre, la possibilité de mesurer le taux de fréquentation. Mais aussi d’identifier les profils afin de les rapprocher de KPIs commerciaux et marketing. 

On notera toutefois que le côté didactique s’estompe un peu lorsque l’échange est réduit à son minimum. De plus, avec les innovations en matière de nouvelles technologies, les méthodes de travail et les perspectives d’accueil-client devront, évoluer afin d’accompagner la demande de plus de services. 

Concluons sur une presque Lapalissade. Aux professionnels de l’audit de changer encore davantage son image. Pas uniquement par un rebranding, mais avec une approche plus bienveillante et pédagogique. Et en retour, aux partenaires, aussi, d’embrasser le changement surtout lorsqu’il leur est si bénéfique.  

 

Dominique Bronquer, Consultant chez Reseaulution
 

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La tendance du marché de l’APV réinvente le parcours client

 

Professionnels de l’automobile et consommateurs confondus, tout le monde court après le temps et des solutions adaptées à ses circonstances uniques. Et si être à l’écoute des clients, et simplifier leur quotidien, se résumait à un gain de temps mutuel lors de l’APV ? 

Envisager l’APV de façon innovante

Tous les automobilistes le diront, laisser sa voiture en garage pour un entretien ou une réparation est un casse-tête fastidieux. Pourtant, la maintenance dans les réseaux agréés doit se faire régulièrement pour l’application rigoureuse de la garantie.

Historiquement, l’achat d’un véhicule et sa maintenance ont toujours été l’apanage des concessionnaires automobiles. Au fil du temps, les attentes des consommateurs se sont affinées. Aujourd’hui, la tendance est au gain de temps et à la flexibilité. Depuis le milieu des années 2010, cet élan, mettant l’accent sur la Mobility as a Service (MaaS), semble faire des émules dans les réseaux des professionnels de l’automobile et de l’après-vente (APV). En effet, nous assistons à la création de nouveaux parcours client voués à réduire une corvée, jusque-là chronophage, à 1 seul clic. 

Jockey, une interaction rationalisée

Encore inenvisageable il y a une dizaine d’années, la digitalisation des métiers a permis de formaliser ce changement sociétal. En répondant aux demandes de gain de temps, de proximité et d’autonomie, tout en conservant le sceau prisé du concessionnaire, les professionnels de l’automobile et de l’APV ont réussi à se creuser une niche à forte valeur ajoutée. Dans cet écosystème ultra concurrentiel, la mobilité de services est donc devenue déterminante
Longtemps vu comme un service exclusif, la prestation de voiturier “Jockey” gagne en attraction dans le monde de l’APV automobile, des concessionnaires aux garagistes, en passant par les assureurs-auto. Ce service de conciergerie représente un atout simple, rapide et efficace.  Après un premier contact en ligne, un collaborateur du concessionnaire  se déplace au domicile, ou lieu de travail du client, et transporte son véhicule en garage, puis le retourne une fois la maintenance effectuée. Les clients constatent aussi un gain de temps au niveau de la prise de rendez-vous. Plus besoin d’appeler à des horaires fixes, tout se fait en ligne. Les mêmes équipes, le même matériel et le même professionnalisme qu’en atelier, pour des prestations de qualité équivalente. Pour nombre de clients, l’équation est sans équivoque ! 

Pour l’heure, on note tout de même que cet outil de conciergerie a conservé son aura de service premium, en suscitant majoritairement l’attention des pros, des concessionnaires de véhicules de luxe, mais surtout des clients citadins.  

Satisfaire de nouveaux besoins

Toujours dans le souci d’économiser un déplacement au client, les réseaux APV ont de plus en plus recours à l’utilisation de véhicules-atelier, sorte de garages itinérants.

Les options sont multiples : directement chez le particulier (littéralement à sa porte) ou chez les professionnels (sous réserve d’accord avec les entreprises ou les collectivités), le mécanicien, prestataire ou salarié du concessionnaire, s’occupe de la maintenance d’un ou plusieurs véhicules.   

Si l’organisation de travail est différente pour les équipes, elle est compensée en offrant toujours plus de flexibilité au professionnel comme au client. Celui-ci profite d’une proximité et d’une rapidité d’intervention accrue. Sans compter, qu’une fois encore, toutes les démarches administratives se font en ligne.

Le format n’a pas séduit que par les géants de l’auto et de l’APV. Avec plus de 1000 véhicules ateliers aménagés pour la seule année 2017 (selon Décision Atelier), les PME s’intéressent aussi au camion-atelier.  

La mobilité personnalisée

On constate aussi le déploiement d’autres solutions de mobilité, plus passives, développées au sein des marques. Du simple prêt d’un véhicule de remplacement à la location de courte et moyenne durée, les solutions proposées au consommateur s’étoffent. En plus de la mise à disposition de véhicules de courtoisie (voiture que le garage peut proposer en remplacement pendant les réparations), certaines enseignes vont jusqu’à proposer le prêt de scooters,vélos électriques ou des titres de transport en commun.

Enfin, autre option de mobilité ambitieuse : la location de courte durée. Celle-ci permet aux clients après-vente de trouver facilement une solution de mobilité en cas d’immobilisation de leur véhicule. En garantissant au client un déplacement avec le véhicule le mieux adapté à ses besoins, les constructeurs s’ouvrent un nouveau champ des possibles. Assez pour que dès 2013 L’Argus considère ces nouvelles entrées comme “cinquième centre de profit” pour les concessionnaires.

En essayant d’optimiser le parcours client, et en répondant efficacement aux besoins de proximité et de flexibilité, les professionnels des entreprises réseaux nous montrent qu’ils savent s’adapter à une société constamment en mouvement.

 

Arnaud Lopez, Fondateur de RESEAULUTION

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Rétrofit

RÉTROFIT : un marché en plein essor

La transition écologique est l’un des sujets majeurs de notre époque. En effet, pour préserver nos ressources naturelles, nous devons repenser, entre autres, notre façon de consommer. Cela s’applique aussi au secteur de l’automobile.

Ainsi, de nouvelles méthodes visant à diminuer notre impact environnemental ont vu le jour, dont le rétrofit.
Il consiste à transformer une voiture thermique (essence ou diesel) en voiture électrique. On retire le moteur thermique et ses composants pour mettre à la place un moteur électrique. Cette démarche peut s’appliquer à d’autres véhicules tels que les utilitaires, les camions et les deux roues.

Le rétrofit, un procédé plébiscité en France

Depuis, le 3 avril 2020, la Loi d’Orientation des Mobilités (L.O.M.) autorise de transformer une voiture thermique en électrique sans accord préalable du constructeur.

Seules les voitures thermiques de plus de cinq ans ainsi que les véhicules deux et trois roues motorisés de plus de trois ans peuvent bénéficier de cette transformation électrique. La puissance ne doit, cependant, pas dépasser celle affichée lors de l’homologation et la taille de la batterie (de 100 à 300 km d’autonomie) varie selon le gabarit du véhicule, en fonction de son poids.

Ce changement doit être obligatoirement effectué par des professionnels qualifiés ayant obtenu l’autorisation auprès de l’UTAC (organisme technique central du contrôle technique des véhicules) et doit respecter un cahier des charges très strict.

À la suite de cette transformation, les automobilistes peuvent bénéficier de tous les avantages du véhicule électrique :

  • un coût d’usage limité ;
  • le stationnement gratuit dans certaines villes ;
  • l’absence de restriction de circulation ;
  • un entretien réduit.

La France, en avance sur le sujet, est le seul pays à avoir prévu l’hydrogène dans sa législation. Les contraintes techniques positionnent le marché français comme le marché du rétrofit le plus sûr et le plus fiable au monde.

Un bilan de l’application des prescriptions est prévu 24 mois après l’entrée en vigueur du texte pour évaluer l’opportunité d’y introduire des modifications.

Une économie circulaire

Ce service a l’avantage de limiter la production de nouvelles voitures : les anciennes ne sont plus destinées à la casse avec ce système d’économie circulaire. On se retrouve alors avec une nouvelle voiture non polluante qui permet d’être en conformité avec la vignette Crit’Air.

Les véhicules anciens connaissent alors une seconde jeunesse et deviennent conformes aux régulations et réglementations, en particulier celles des zones à faible émission de gaz à effet de serre et à particules fines.

Le rétrofit est un processus reconnu comme une solution de mobilité durable au service de l’économie circulaire et de l’employabilité. Il s’inscrit dans une démarche écoresponsable en donnant une vie plus longue aux véhicules thermiques, c’est une solution de recyclage.

L’arrêté du 3 avril 2020 a permis d’encadrer la transformation des véhicules thermiques. Ce nouveau cadre doit permettre de créer et de structurer une nouvelle filière en matière de mobilité durable et d’économie circulaire.

Les acteurs présents sur le marché

Surfant sur cette nouvelle vague, de nombreuses start-ups ont pris la décision de se spécialiser dans ce marché de la conversion de véhicules. À ce jour, cette pratique reste encore méconnue du grand public.

L’idée principale de ces start-ups est de créer des kits pour pouvoir transformer le plus de modèles possibles. Les leaders du secteur sont réunis dans une association dédiée, Les Acteurs de l’Industrie du Rétrofit électrique (AIRe). On y retrouve des start-ups comme Carwatt (véhicules industriels et de transport), e-Néo (spécialisée dans la rénovation de véhicules anciens), Noil (spécialisée dans l’électrification des deux-roues), Transition-One (spécialiste des petites voitures), E-Roadster (spécialiste des voitures emblématiques), etc.

Quelle évolution pour le rétrofit ?

La légalisation du rétrofit est apparue dans un contexte de pandémie, ce qui a empêché de voir son réel potentiel. Dans cinq ans, la plupart des start-ups spécialisées dans ce secteur ambitionnent de participer à la transformation de 1% du parc automobile avec à la clé un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros et la création de plus de 40 000 emplois.

Bien que l’électrification attire de potentiels clients, il reste encore des problématiques à résoudre comme le prix de l’opération. En effet, le prix de l’intervention varie entre 15 000 et 18 000 € pour une petite voiture (type Renault Twingo) pour garantir une centaine de kilomètres d’autonomie. Aussi, il existe plusieurs solutions afin de faire baisser les coûts tels que : 

  • la standardisation des transformations,
  • le développement du rétrofit dans les sociétés disposant d’une flotte de véhicules utilitaires,
  • l’obtention des aides de l’État lors de la transformation d’un véhicule.

Il demeure aussi un frein psychologique. En effet, si le citoyen adhère volontiers au principe de préserver la planète en polluant moins, l’automobiliste reste malgré tout prudent face à l’électrique dont l’usage peut sembler complexe.

 

Oriane Vilalta, assistante marketing digital & Nicolas Doré, Directeur Commercial

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Photo d’illustration : © Chuttersnap / Unsplash

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anticipation du service au client

Quand l’anticipation du service client améliore la compétitivité des concessionnaires et centres auto

La préparation garantit 90 % du succès ! Autrement dit, « gouverner, c’est prévoir » selon la formule bien connue d’Émile de Girardin, et ce, quel que soit son secteur d’activité.
Dans les métiers de l’après-vente comme chez les dépanneurs automobiles, tout ce qui relève de la maintenance peut se préparer à l’avance afin d’offrir une meilleure expérience au client. Quand on sait qu’une expérience client réussie impacte la compétitivité de l’entreprise, il est donc crucial de se préparer au mieux.

Un gage de savoir-faire et de professionnalisme

Que ce soit pour les concessionnaires ou les responsables de centre auto, la préparation des interventions permet d’avoir plus de visibilité sur son activité. En effet, en anticipant ses tâches de préparation, par exemple pendant les moments creux de la journée, il est possible de réorganiser son activité et donc son planning. L’intérêt est d’abord d’éviter d’avoir à travailler dans l’urgence. C’est, en effet, une source de stress et d’erreur et qui ne fait à terme que desservir la satisfaction client.

Par ailleurs, préparer en amont un rendez-vous client c’est anticiper ses moindres questions et lui apporter instantanément les conseils associés. Ce sentiment de prise en charge efficace et d’écoute active augmente sa confiance, renvoie l’image d’une entreprise qui considère ses clients et en fera, in fine, un ambassadeur de choix.
En cas de délai supplémentaire, l’anticipation du service au client permet aussi de donner un indicateur fiable. Cette opération, réalisée avec une promesse tenue, ne peut que renforcer la perception du professionnalisme de l’entreprise par son interlocuteur. Ceci permet de créer un lien avec lui et de garantir la pérennité de la relation en ces temps où la « volatilité client » est fréquente.

Un indispensable dans l’organisation des services après-vente

 

Bien préparer la venue de son client à l’atelier, c’est d’abord :

  • s’assurer d’avoir toutes les pièces à disposition pour réaliser les opérations prévues ;
  • être prêt à accueillir le client avec son dossier pour lui faire gagner du temps.

En concession comme en centre auto, l’anticipation du service au client permet d’avoir tous les éléments en main pour réaliser les opérations prévues initialement et dans le délai imparti. Cette approche permet également de consacrer le temps nécessaire à l’écoute du client. Ceci afin d’identifier ses autres besoins ou d’autres actions à réaliser. En effet, cette démarche peut engendrer une vente complémentaire ou additionnelle. Celles-ci permettent de générer un chiffre d’affaires non négligeable sans coût de prospection supplémentaire.

Expérience client réussie : satisfaction améliorée !

En anticipant chaque client (préparation du dossier et vérification de la disponibilité des pièces), le réceptionnaire peut alors organiser son atelier pour la production et planifier toutes les interventions. Par conséquent, il est est en mesure de proposer un temps alloué quantifié et juste pour sa clientèle. Fini l’approximation dans le timing, avec l’anticipation du service au client, les créneaux sont plus précis. De cette façon, la gestion des véhicules de courtoisie est aussi simplifiée.

Ainsi organisés, les concessions et centres auto offrent un service professionnel et de qualité qui augmente la satisfaction de leurs clients et leur taux de fidélisation, éléments indispensables pour pérenniser et développer leur activité.

L’anticipation du service au client doit faire partie intégrante de la stratégie de fidélisation des concessions et centres auto. Celle-ci est un moyen efficace de créer un lien unique avec leur clientèle et de se développer. Cependant, toutes n’ont pas les moyens humains de s’organiser en ce sens. Pour celles-ci, il est possible de se faire accompagner dans cette étape essentielle de la gestion de l’entreprise (gestion des dossiers, gestions des plannings, gestion des stocks, etc.) par des professionnels expérimentés.


Nicolas Doré, Directeur Commercial

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certification qualiopi

Notre offre d’accompagnement à la certification Qualiopi

Par Frédéric Béreau, consultant formation @Reseaulution

La promulgation de la Loi « avenir professionnel » du 5 septembre 2018 est à l’origine d’une importante réforme de l’écosystème des organismes de formation. Dans ce contexte, le Ministère du Travail a créé Qualiopi. Il s’agit d’une nouvelle marque de certification qualité pour les prestataires d’actions de formation. Cette certification remplacera progressivement Datadock. Le but étant de devenir obligatoire à partir du 1er janvier 2022. Dont le deuxième objectif est de pouvoir bénéficier des fonds publics mutualisés. Son objectif est d’attester de la qualité du processus mis en oeuvre par des prestataires en formation professionnelle, bilans de compétences, actions de VAE et formation et apprentissage. À ce jour elle est délivrée par des organismes certificateurs accrédités par le Comité français d’accréditation (COFRAC).
Reseaulution, en qualité de prestataire en coaching et formation auprès des constructeurs et réseaux de distribution automobiles, s’inscrit pleinement dans cette démarche de certification Qualiopi. À la fois en tant qu’organisme de formation lui-même et en tant qu’accompagnateur des organismes de formation vers la certification.

Cap sur la Reseaulution Académie

Nous sommes souvent identifiés comme étant un cabinet de conseil spécialisé dans le secteur des ventes et de d’après-vente automobile. Mais nous sommes aussi un organisme de formation. Nous intervenons en effet régulièrement auprès des équipes de nos clients sur des problématiques d’organisation des services après-vente, sur de la formation technique comme la carrosserie multimatériaux ou encore sur la formation des nouveaux entrants. Aujourd’hui, avec Qualiopi, nous souhaitons structurer davantage notre démarche, notamment pour pouvoir aider nos clients dans le financement des formations professionnelles via leur Opérateur de compétences (OPCO). C’est en ce sens que nous travaillons actuellement à l’obtention de notre certification Qualiopi pour la fin de l’année. Forte de cette nouvelle certification et pour officialiser la démarche et l’aspect qualité, la Reseaulution Académie proposera un catalogue de formation avec des prestations définies et structurées. Ces formations seront à la fois inter et intra entreprises, avec des sessions génériques comme des possibilités de formations sur-mesure.

Accompagnement des organismes de formation vers la certification Qualiopi

Parallèlement, forts d’une équipe d’experts en certification, nous offrons un service complémentaire à nos clients désireux d’obtenir la certification Qualiopi. Nous priorisons bien évidemment les académies des constructeurs et les centres de formation des investisseurs et groupes automobiles. Pour ce faire, nous les accompagnons dans leur démarche. Cela passe en premier lieu par un diagnostic basé notamment sur le référentiel Qualiopi, le type d’organisation (monosite ou multisites), le fait que l’organisme soit oui ou non datadocké ou doté d’une autre certification reconnue par le CNEFOP… et qui aboutit à un plan d’action exhaustif.

Et pour aller plus loin dans cet accompagnement, nous proposons également la digitalisation des process opérationnels (envoi de plannings et de convocations, CRM, automation,..). Nous proposons aussi la digitalisation des process qualité. C’est une façon d’implémenter de bonnes pratiques qui doivent répondre aux exigences de la certification Qualiopi.

Actuellement, environ 4500 organismes de formation sur les 50000 déclarés ont obtenu la certification Qualiopi. Il est nécessaire de l’anticiper car c’est une obligation légale et un label de qualité. Ce, avant l’échéance du 1er janvier 2022. Reseaulution vous propose de vous accompagner dans cette démarche pour une conformité, une visibilité et une performance accrues. Nous pouvons intervenir – à la carte – sur le diagnostic, le plan d’action ainsi que la mise en place des process. N’hésitez pas à nous contacter.

 

Frédéric Béreau, Responsable du développement de nouvaux marchés 

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